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Tannerie : Une usine à Sourgoubila pour valoriser la filière cuir et peau

Le Premier Ministre, Christophe Joseph Marie DABIRE, a patronné l’inauguration de l’usine de tannerie Mona Industry, à Manfyam, une localité située dans la commune de Sourgoubila, province du Kourwéogo, ce 03 juin 2019. Avec cette usine qui vient valoriser la filière cuir et peau, c’est 3,3 milliards de F CFA d’investissement, soit une prévision de 15,6 milliards de F CFA sur les 5 premières années d’exploitation et 40 emplois permanents.

La population de Manfyam, une localité située dans la commune de Sourgoubila, province du Kourwéogo, était en liesse en cette matinée du 03 juin 2019. La raison, cette commune a vu naitre la première usine sur son sol. Il s’agit de l’usine de tannerie Mona Industry. Un évènement qui a donc suscité joie et espoir au sein des autorités administratives, coutumières, élus locaux et surtout la frange jeune de cette commune. 
L’implantation de ce joyau est l’œuvre de deux promoteurs, à savoir Madame Rose SANOU du Burkina Faso et de Rajesh PUNJABI de l’Inde. 

Pour le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Harouna KABORE, « en ces moment difficiles que travers le Burkina, c’est toujours un plaisir de voir des opérateurs économiques d’ici et d’ailleurs faire confiance à la destination Burkina Faso  ». Il a par ailleurs mentionné que l’implantation de cette usine de transformation des peaux d’animaux en cuirs est une activité qui s’inscrit en droite ligne de l’axe 3 du Programme National de développement Économique et Social (PNDES), notamment la transformation des matières premières locales.

Mona Industry a une capacité de traitement de 5 000 peaux par jour, extensible à 20 000. Ces produits sont destinés à l’exportation mais aussi à approvisionner les artisans burkinabè. Elle va permettre de créer 40 emplois à travers le fonctionnement de ses différentes unités.

Le Premier Ministre, Christophe Joseph Marie DABIRE, Patron de la cérémonie, a félicité les promoteurs et souhaité que cette usine puisse participer véritablement au développement du Burkina Faso. Car selon lui, « les cuirs et peaux constituent l’une des principales richesses de notre pays et il bon que nous n’exportions pas ça à l’état brute mais que nous puissions transformer ces produits sur place. »

Du reste, il a invité les opérateurs économiques du Burkina Faso à emboiter les pas de Madame SANOU afin de créer des usines qui contribueront à créer des emplois pour les jeunes, ce qui permettra sans conteste à réduire le taux de chômage des jeunes au Burkina Faso.