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Promotion de la solidarité nationale: « Aucun sacrifice n'est de trop pour sauver notre vivre-ensemble », selon le Premier ministre

Sous le haut patronage du Premier ministre, Albert Ouédraogo, le ministère de la Solidarité nationale et de l’Action humanitaire a organisé, ce vendredi 22 juillet 2022, un panel sur la promotion de la solidarité au Burkina Faso. L’objectif visé à travers ce cadre qui a réuni toutes les composantes de la société, a été de susciter la réflexion sur la pratique et la promotion de la solidarité dans notre pays, dans l’optique du renforcement de la paix et de la cohésion sociale.

L’article premier de la Charte nationale de solidarité stipule que « la solidarité est un acte humaniste qui impose la participation de tous à la construction d’une société de paix, d’équité, de justice et de développement durable ».

Convaincu de cela, le Gouvernement de la Transition, à travers le ministère de la Solidarité nationale et de l’Action humanitaire a initié un panel sur la promotion de la solidarité au Burkina Faso.

Cette tribune qui a réuni toutes les composantes de la société, notamment les acteurs communautaires, religieux, politiques et personnes ressources, a porté sur le thème « Solidarité nationale, facteur de paix et de cohésion sociale : Quelles perceptions, prescriptions et recommandations pour la promotion et la solidarité au Burkina Faso? ».

Le but, à travers ce panel, a été d’approfondir la réflexion afin de résolument engager le pays sur la voie du développement inclusif et solidaire.

A l’ouverture des travaux, le Premier ministre, Albert Ouédraogo, a soutenu que notre pays est confronté à plusieurs problématiques qui minent son processus de développement, notamment la pauvreté, un phénomène assez complexe, qui accentue la vulnérabilité des populations et fragilise notre société.

 

A cette vulnérabilité des couches défavorisées, il a ajouté la crise humanitaire sans précédent, consécutive à la situation sécuritaire que traverse notre pays.

« Cette situation met à mal notre cohésion sociale, augmente le nombre de personnes pauvres et interpelle la conscience de tous, sur la nécessité de renforcer notre solidarité nationale légendaire. Malgré les efforts consentis par l’Etat et ses partenaires, force est de constater que les inégalités entre les individus et les groupes socioprofessionnels existent toujours dans la société burkinabè. Ces inégalités doivent être résorbées par tous les moyens », a-t-il fait savoir.

De ce fait, a affirmé Albert Ouédraogo, aucun sacrifice n’est de trop pour sauver notre vivre-ensemble, notre cohésion sociale, face à l’effritement de la société, avec pour corollaire, l’émergence de l’individualisme au détriment du collectif.

« Personne ne doit se mettre en marge de la construction de la solidarité, quel que soit son rang social ou économique », a-t-il insisté.

A l’entendre, la thématique du panel est interpellateur et invite à une sérieuse introspection individuelle et collective sur l’état de notre vivre-semble, dans un monde de plus en plus en proie à des crises multidimensionnelles.

Après avoir salué à sa juste valeur, l’accompagnement, le soutien constant et la sollicitude des partenaires techniques et financiers, ainsi que les acteurs communautaires qui se mobilisent au quotidien, dans la prise en charge des groupes vulnérables en général et des personnes déplacées internes en particulier, le Chef du Gouvernement a magnifié l’engagement et la bravoure des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), qui, chaque jour, se dévouent contre vents et marrées, pour venir à bout du terrorisme.

Il a également salué l’action des travailleurs sociaux qui se battent sur le terrain contre toutes les adversités pour apporter du sourire aux populations éprouvées, en tout temps et en tout lieu.

Quant au ministre de la Solidarité nationale et de l’Action humanitaire, Lazare Zoungrana, il a affirmé que l’ambition du Gouvernement est de faire de la solidarité nationale, le ciment de notre vivre-ensemble, le fondement de la paix et du développement qui sont l’héritage que nous devons léguer aux générations futures.

DCRP/Primature