Baptisée promotion « Renaissance », la cuvée 2021 de cette prestigieuse école créée en 1984, est forte de 60 officiers d’active, dont 32 Burkinabè, et de 10 officiers spécialisés, tous Burkinabè. Ce nom de baptême, selon le Chef de l’Etat, par ailleurs chef suprême des armées, est évocateur. En effet, le pays est engagé dans une lutte sans merci contre les groupes terroristes qui sévissent dans bon nombre de région.

Ces jeunes qui ont passé soit deux ans (pour les officiers d’active) et 9 mois (pour les officiers spécialisés), ont pour défi, la défense de la Patrie, tout en intégrant un autre aspect très important, la création d’un autre type de relation avec les civils qui ont eux aussi un rôle très important dans la lutte contre les terroristes.

Avec la formation reçue, selon le délégué de la promotion Jules Christ Natama, ils sont capables de relever ce défi. Aussi, ont-ils pris l’engagement de défendre la mère Patrie, jusqu’au sacrifice suprême. C’est ce qui est demandé à ces officiers, selon le Chef d’Etat-major général des armées, le général Moïse Minoungou pour qui tout est mis en œuvre par les plus hautes autorités pour venir à bout de l’hydre terroriste.

Cette cérémonie de port d’épaulettes aux sous-lieutenants a pris fin avec un défilé et un dîner au cours duquel ces derniers ont reçu leurs attestations, ainsi que des cadeaux pour les plus méritants.

DCRP/Primature