Depuis avril 2016, Mme Metsi Makhetha assume le rôle de Coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies au Burkina Faso. En fin de mission, après plus de cinq années passées dans notre pays, elle est allée dire au revoir au Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré. Elle a également saisi l’occasion des adieux pour lui exprimer sa reconnaissance, pour tout le soutien dont elle a bénéficié durant sa mission dans le Pays des Hommes intègres.

« Je suis venue voir le Premier ministre, avec qui j’ai eu le privilège de travailler en tant que Coordonnatrice, mais aussi en tant que présidente de la Troïka des partenaires au développement au Burkina Faso. Je lui ai d’abord transmis mes remerciements pour le travail qu’on a pu accomplir avec lui d’abord, au nom du Système des Nations Unies, mais aussi avec tous les partenaires du Burkina Faso. Je lui ai dit toute ma reconnaissance pour la considération à mon égard, pour la sollicitude et pour sa disponibilité, lorsqu’il a fallu aborder les sujets qui concernaient le bien-être des Burkinabè », a-t-elle expliqué, à l’issue de l’audience.

Elle a salué la création du dialogue avec les partenaires que le Chef du Gouvernement a initié. Selon elle, c’est un cadre au cours duquel, il n’ya pas de sujets tabous et où tous les sujets qui concernent le bien-être des Burkinabè sont abordés.

« Dans le cadre de ce dialogue, on a regardé ensemble ce qu’il y avait lieu de faire, pour le bien du Burkina Faso, dans un contexte sécuritaire très difficile, avec beaucoup de familles endeuillées et de personnes déplacées internes », a-t-elle ajouté.

Par ailleurs, Mme Metsi Makhetha s’est réjouie du fait qu’à la fin de sa mission au Burkina Faso, le Système des Nations Unies, tout en accompagnant le Gouvernement, se soit rapproché des populations.

« Avec le contexte sécuritaire, nous avons eu une proximité avec les populations qui savent désormais que les Nations Unies sont une organisation qui appartient aux peuples. Nous avons renforcé notre présence sur le terrain et nous avons par la suite, montré notre engagement en faveur du peuple burkinabè, à travers nos cinq bureaux sur le terrain, qui nous permettent d’avoir des opérations de proximité et que tout ce qui se passe soit adapté aux réalités et réponde aux besoins réels du pays », a-t-elle affirmé.

A la fin de sa mission, elle a dit retenir la résilience de notre pays, caractérisée par une volonté et une soif d’aller de l’avant, malgré les multiples défis auxquels il fait face. « Le Burkina Faso a une société civile très engagée et une presse qui participent à rendre la gouvernance saine. Je tiens à encourager la presse, la société civile et la jeunesse burkinabè, à participer activement et de manière responsable, à rendre dynamique cette gouvernance », a-t-elle exhorté.

DCRP/Primature