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Industrialisation du Burkina Faso : Les pôles de croissance comme alternative

Le Premier Ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré a présidé ce vendredi matin à Ouagadougou, les travaux de la session ordinaire du comité national de pilotage des pôles de croissances (CNPPC), au titre de l’année 2021. Cette rencontre se tient sous le thème : « Relever le défi du développement industriel des agropoles en vue d'accroître la résilience de l'économie nationale ». Elle permettra entre autres, de dresser la situation d’exécution du Plan de travail annuel budgété 2020 de la Stratégie nationale de promotion des pôles de croissance et de faire le point de la préparation des nouveaux pôles de croissance.

Conformément à l'axe 3 du Plan national de développement économique et social (PNDES), à savoir « dynamiser les secteurs porteurs pour l'économie et les emplois », les pôles de croissance (PC) ont été retenus comme l'une des options de développement, pour accélérer la transformation structurelle de l'économie burkinabè. Ainsi, le gouvernement du Burkina Faso a entrepris la mise en place des agropoles, afin d'améliorer la balance commerciale agricole et alimentaire, de contribuer significativement à la réduction de la pauvreté, d'assurer des emplois décents, surtout pour les ruraux, et de contribuer fortement à la sécurité alimentaire.

 

Pour la présente session ordinaire du Comité National de Pilotage des Pôles de Croissance (CNPPC) le point d’orgue sera le bilan de la mise en place des zones d'activités industrielles (ZAI), et l’analyse des défis, enjeux et contraintes de la mise en place des ZAI et l’appréciation du processus de maturation des pôles de croissance en exécution ou en préparation. Il s’agit entre autres du Pôle de croissance de Bagré, des agropoles du Sourou et de Samendeni, du pôle de croissance de l'Est, du pôle de croissance du Sahel, du grappe huilerie de Bobo-Dioulasso, du technopôle ERTIC de Ouagadougou, du technopôle pharmaceutique, les « Zones économiques spéciales ».

La réussite de la mise en œuvre de ces pôles de croissance constitue un enjeu majeur dans la stratégie d’industrialisation du pays. En effet, le secteur industriel burkinabè reste toujours embryonnaire. Sur 728 unités industrielles répertoriées dans les 13 régions du Burkina Faso en 2018, il ressort que 118 sont non fonctionnelles, soit 16,2%. Dans les agropoles, on dénombre environ 43 unités de transformation de petites et moyennes capacités. Ainsi, de nombreux enjeux et défis se dressent aux agropoles, pour le développement des zones d'activités industrielles, afin de promouvoir la transformation de la production, pour une plus grande valeur ajoutée.

 

Le gouvernement caresse le rêve de réussir l’industrialisation du pays, à travers ces pôles de croissance. « Me fondant sur vos expériences et votre engagement, je suis convaincu que de nos échanges, découleront des recommandations pertinentes dont la mise en œuvre permettra de gagner à terme, le pari de l’industrialisation des agropoles au Burkina Faso », a souligné le Chef du Gouvernement, Christophe Joseph Marie Dabiré.

DCRP/Primature