De l'avis du président du Conseil national de l'agriculture biologique, environ 500 participants provenant de l'extérieur, sont attendus à cette rencontre, pour discuter des enjeux agricoles, d'aujourd'hui et de demain. « Nos terres au Burkina Faso sont dégradées, les rendements agricoles sont faibles. Cela est dû sûrement à nos modèles agricoles. C'est pourquoi, des acteurs se sont engagés, pour trouver des alternatives », a indiqué Abdoulaye Ouédraogo.

Il a soutenu que les engrais importés, peuvent par exemple être remplacés par des essences fabriquées au niveau local. Pour M. Ouédraogo, un réseau de 90 acteurs du Conseil national de l'agriculture biologique, travaille dans les treize régions du Burkina Faso, pour promouvoir un autre modèle agricole.

La conférence, a-t-il expliqué, se tient tous les deux ans, dans un des pays de la sous-région, engagé socialement et politiquement, à construire un autre modèle agricole, pour renforcer la sécurité alimentaire et encourager un nouveau système alimentaire.

La rencontre de Ouagadougou est prévue pour se tenir du 13 au 16 octobre 2021, mais déjà, le comité local d'organisation et les différentes commissions (scientifique, communication, finances) ont été mis en place, afin d'offrir un « produit de qualité », aux participants.

Selon les organisateurs, c'est une conférence extrêmement importante pour le Burkina Faso, dans un contexte où beaucoup s'interrogent sur la fréquentabilité de notre pays. « C'est un défi que nous sommes prêts à relever », a déclaré Abdoulaye Ouédraogo.

Il a laissé entendre que les nouvelles façons de faire l'agriculture doivent être soutenues par les politiques. Pour lui, le chef du Gouvernement a promis de les accompagner pour que la conférence se déroule dans de bonnes conditions. Il a enfin invité les différentes communautés de notre pays, à prendre activement part à cette rencontre, et les innovateurs agricoles, à venir « montrer leurs exploits ».

DCRP/Primature