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Soutien aux populations dans les zones d'insécurité au Burkina Faso : Une mission du Centre de crise et de soutien reçue par le Premier ministre

Le Chef du Gouvernement burkinabè, Christophe Joseph Marie Dabiré, s'est entretenu ce jeudi 15 avril 2021 en fin de matinée, avec une mission du Centre de crise et de soutien (CDCS, un service du ministère français de l'Europe et des Affaires étrangères), conduite par son Directeur, Eric Chevalier. Il s'est agi pour cette délégation, de rendre compte au Premier ministre de son séjour dans notre pays. Celui-ci a consisté pour les responsables du CDCS, d'aller constater de visu, ce que cette structure a financé comme projets au Burkina Faso, notamment sur l'axe Ouagadougou-Kaya-Dori, mais aussi d'envisager des actions plus ambitieuses, toujours sur cet axe et dans d'autres régions.

Accompagné par l'ambassadeur de France au Burkina Faso, Luc Hallade, le Directeur du Centre de crise et de soutien (CDCS), Eric Chevalier et ses collaborateurs, ont échangé ce jeudi 15 avril 2021, avec le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré.

Selon Luc Hallade, il s'agissait de faire au Chef du Gouvernement burkinabè et aux ministres présents à la rencontre, compte rendu du séjour de la mission du CDCS. Ce service relevant du ministère français de l'Europe et des Affaires étrangères, a en effet fait le déplacement dans notre pays, pour voir les réalisations qu'il a financées dans notre pays.

 

« Nous sommes venus au Burkina Faso, à la demande de la Présidence de la République française et du ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères, dans les suites du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement, tenu le 15 février dernier à N'Djamena, au Tchad », a expliqué le Directeur du CDCS, Eric Chevalier, à sa sortie d'audience.

De son avis, la structure qu'il dirige, a une priorité connue pour le Burkina Faso : les zones rurales et périurbaines situées autour de l'axe Ouagadougou-Kaya-Dori. « C'est une priorité, mais cela ne veut pas dire que c'est la seule zone d'action du soutien que la France peut apporter au Burkina Faso », a précisé M. Chevalier.

Il a indiqué que son Centre envisage d'abord, au regard des priorités définies par les ministres burkinabè, d'apporter un soutien très significatif avec « impact rapide », d'un million d'euros, pour soutenir les efforts de sécurité sur cet axe. Ensuite, il faut, selon Eric Chevalier, renforcer les capacités de coordination de l'Etat. Pour cela, le CDCS veut apporter un soutien au CONASUR (Conseil national de Secours d'Urgence et de Réhabilitation), sous l'égide de la ministre en charge des Affaires humanitaires.

« Nous allons soutenir des projets, en matière de sécurité alimentaire, notamment en liaison avec le Programme alimentaire mondial (PAM) et les ONG, et en matière d'accès à l'eau, avec de nouveaux puits, de nouveaux forages, de nouveaux châteaux d'eau », a-t-il détaillé.

Le CDCS veut par ailleurs, contribuer au relogement des personnes déplacées, à travers la réalisation d'abris « solides », et soutenir des programmes dans le domaine de la santé, notamment à l'hôpital régional de Kaya.

De l'avis du Directeur du CDCS, sa structure vise comme perspective, de soutenir aussi bien les populations hôtes, que les populations déplacées. Il s'est dit en effet, très frappé par la générosité des populations de notre pays, qui ont accueilli celles et ceux qui étaient déplacés.

Enfin, Eric Chevalier a révélé que le Premier ministre et les membres de son Gouvernement présents à la rencontre (notamment les ministres en charge de la Défense, de l'Administration territoriale, de la Sécurité, de l'Action humanitaire, de la Coopération régionale) ont considéré que ce sont les bonnes pistes de travail, parce qu'elles sont en phase avec les priorités définies par le chef de l'Etat, Roch Marc Christian Kaboré, à l'occasion du sommet de N'Djamena.

DCRP/Primature