Aller au contenu principal

Deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale : L’examen et l’adoption de la loi de finances 2021 à l’ordre du jour

Le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré a assisté dans la soirée du mercredi 30 septembre 2020, à la cérémonie officielle d’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale. Il s'agit de la dernière de cette législature qui sera consacrée à l’examen et l’adoption de la loi de finances, exercice 2021, le seul point majeur inscrit à l’ordre du jour.

Un seul discours a marqué l’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’année, dite session budgétaire, celui du président de l’Assemblée nationale qui a constitué l’acte majeur de cette cérémonie. Un discours aux allures de bilan des activités de la 7e législature qui s’achève. Le président Alassane Bala Sakandé a fait le point des activités menées depuis bientôt cinq ans à l’Assemblée nationale.

Selon le Président de l’Assemblée nationale, depuis la validation du mandat des députés, le 30 décembre 2015, l’Assemblée nationale a voté 226 lois, concocté 114 questions orales, proposé 118 questions écrites et 16 questions d’actualité, dans le but de suivre et de contrôler l’action gouvernementale.

En outre, selon toujours Alassane Bala Sakandé, sept commissions d’enquête parlementaires et 12 missions d’information sont à mettre à l’actif des acteurs de la 7e législature.

Pour jouer pleinement leur mission de contrôle de l’action gouvernementale, l’Assemblée nationale a aussi créé la Commission de l’évaluation des politiques publiques et du suivi des recommandations (CEPSUR). C’est ainsi que cette commission générale a suivi la mise en œuvre de 265 recommandations issues des commissions d’enquête.

De l’avis du Président Alassane Bala Sakandé, les acteurs de la 7e législature n’ont pas manqué d’innover. Afin de prendre en compte la question du genre et de la jeunesse, deux commissions générales spécifiques ont été créées.

L’octroi par discrimination positive de postes de responsabilités, dont celui de vice-président ; de secrétaires parlementaires et de présidentes de commissions à la femme et à la jeunesse, sans oublier la création du Bureau du citoyen, pour renforcer la relation entre la population et ses représentants.

 

« Comme toute session budgétaire, la session ordinaire qui s’ouvre, donnera lieu à des débats enflammés, passionnants, voire tumultueux », a prévenu le président de l’Assemblée nationale.

Dans son discours il a également accordé un point d’honneur à la situation sécuritaire difficile et à la crise sanitaire que vit le Burkina Faso, à l’instar d’autres Nations. Il s’est appesanti sur la résilience et le courage du peuple burkinabè, pour dire que les dignes fils du Pays des Hommes intègres continueront à se battre pour l’intégrité et l’honneur.

Cette session étant la dernière avant les élections à venir, en guise de conclusion, le président de l'Assemblée nationale a souhaité une bonne chance aux députés, tous bords politiques confondus, qui sont candidats et un bon vent à tous ces députés qui ne sont plus en lice.

DCRP/Primature