La première phase des travaux de modernisation des postes de péages lancés par le Premier ministre, va concerner trois postes, pour un coût de 14 900 000 000 FCFA, financés par le Fonds Spécial Routier.

Il s’agit pour Ouagadougou, des sorties route de Fada N’Gourma à Boudtenga, de la sortie ouest, route de Bobo-Dioulasso à Tintilou, qui auront chacun 13 voies et pour Bobo-Dioulasso, la sortie route de Ouaga à Kotédougou, avec 9 voies. Le choix de ces trois sites, selon les techniciens du ministère des infrastructures, est le résultat d’une étude portant sur les sept postes de péages les plus rentables.

Pour le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, cette cérémonie de lancement est la deuxième phase de la modernisation des infrastructures routières, telle que voulue par le Président du Faso. Selon lui, la première phase a consisté en des travaux de construction et de consolidation des routes.

Un pays qui se construit et qui se développe doit compter avec la modernisation de son système d’exploitation routière, a dit le Chef du Gouvernement, pour qui les péages que nous avions étaient totalement dépassés. Il était important, a-t-dit, de les réhabiliter, pour mettre les exploitants, à savoir les transporteurs routiers, dans des conditions optimales de travail.

C’est un pas important que nous marquons dans la modernisation des infrastructures routières du pays, et qui va se poursuivre, avec le lancement prochain des travaux de construction de la voie de contournement de Bobo-Dioulasso, à l’instar de celle de Ouagadougou, s’est réjoui le Premier ministre.

Ce processus de modernisation de notre système d‘exploitation routière aura un impact économique certain pour les populations, a indiqué Christophe Joseph Marie Dabiré, qui salue le fait que les travaux soient confiés à des entreprises nationales. Il se dit convaincu que la modernisation des postes de péages va permettre d’améliorer les recettes issues des taxes routières et de réduire surtout le temps d’attente des usagers, avant d’inviter les entreprises à offrir des joyaux de qualité, dans les délais requis.

Selon le ministre des Infrastructures Éric Bougouma, les postes de péages génèrent actuellement pour le budget national en moyenne 7 milliards de FCFA de recettes par an, alors que certains pays voisins qui ont modernisé leurs infrastructures, font des recettes annuelles de plus de 40 milliards de FCFA, avec un trafic routier inférieur au nôtre.

Le ministre en charge des Transports, Vincent Dabilgou, a, au nom des professionnels du Transport, salué la vision et la clairvoyance du chef de l’Etat et du Gouvernement, à travers la construction des postes de péages modernes et automatisés. Il a promis que les joyaux qui sortiront de terre dans une vingtaine de mois, seront utilisés avec un esprit de préservation du bien commun, doublé de beaucoup de responsabilités.

Le projet de modernisation des péages vise, à terme, la construction d’une trentaine de postes de même type, sur l’ensemble du territoire.

DCRP/Primature