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Visite du Premier ministre à Kaya : « Le Centre-nord, preuve de la résilience et du courage du peuple burkinabè », Christophe Joseph Marie Dabiré

Le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, était en visite ce 11 septembre 2020 dans la région du Centre-nord. Arrivé dans la matinée, après une halte chez le Dima de Boussouma et une visite de l’abattoir frigorifique moderne de la ville de Kaya, le chef du gouvernement a pris langue avec les forces vives de la région. Pour le Premier ministre, la population du Centre-nord est la preuve de la résilience et du courage du peuple burkinabè.

C’est dans la salle polyvalente de Kaya que le chef du gouvernement a rencontré les forces vives de la région du Centre-nord, pour des échanges directs. Une initiative qui a déjà conduit Christophe Joseph Marie Dabiré dans plusieurs régions du pays et qui est partout saluée par les populations. Après les mots de bienvenue du gouverneur de la région, Casimir Segda, et la présentation de la situation de la province hôte, le Sanmatenga, par le Haut-commissaire, le Premier ministre a livré un message à la population pour introduire les échanges.

Pour le chef du gouvernement, les populations de cette région vivent au quotidien les effets pervers du terrorisme. Aussi, elles sont aujourd’hui la preuve de la résilience et du courage du peuple burkinabè, a-t-il souligné. « Si l’on veut parler de cohésion sociale et du vivre-ensemble, il faut se retourner vers vous », a dit le Premier ministre aux forces vives de la région. Selon lui, ces populations ont incarné ces valeurs lors des événements de Yirgou.

La solidarité est une autre valeur que cette région donne à voir, à travers l’accueil des personnes déplacées internes. C’est au regard de tout cela que le Premier ministre a affirmé que « le Centre-nord est un modèle pour le Burkina Faso dans la lutte contre le terrorisme ». Il a également tenu à féliciter les forces de défense et de sécurité, mais aussi les volontaires pour la défense de la patrie (VDP), pour le travail abattu au quotidien pour le retour de la sécurité dans cette région, et au Burkina Faso.

Il a rappelé, en outre, que du fait de l’insécurité, la réalisation de certaines infrastructures connait des difficultés dans la région. L’engagement du président du Faso à construire un Etat démocratique et la tenue effective des élections le 22 novembre prochain, dans la paix et la transparence, ont été des messages importants portés à l’attention des forces vives.

 

A leur tour, les forces vives ont pris la parole, à travers différentes couches socio-professionnelles, pour poser leurs préoccupations. Des coutumiers, en passant par les religieux, les anciens, les élus, les femmes, les jeunes, les commerçants, les organisations de la société civile et les transporteurs, chaque représentant a fait résonner la salle polyvalente des problèmes, des contributions et des reconnaissances à l’endroit du gouvernement, pour ce qui a été fait. Des préoccupations qui en majorité, trouvent leur source dans le contexte sécuritaire. Il s’agit, entre autres, de l’insuffisance d’infrastructures d’accueil des déplacés, des salles de classes pour les élèves déplacés, de la réhabilitation des centres de santé, du bitumage des routes reliant le chef-lieu de région aux chefs-lieux de province que sont Kongoussi et Boulsa.

« Nous avons pris bonne note des préoccupations », a dit le Premier ministre, avant de rassurer les forces vives que le gouvernement va travailler progressivement à y apporter des réponses. Pour Christophe Joseph Marie Dabiré, le seul message à adresser aux populations de la région, c’est l’espoir que nous allons retrouver le Burkina Faso de paix et de sécurité d’il y a quelque temps. Cela passe selon lui, par une prise de conscience que chaque Burkinabè peut jouer un rôle dans la résolution des problèmes auxquels le pays est confronté.

DCRP/Primature