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Filière bétail-viande : Le Premier ministre visite l’abattoir frigorique moderne de Kaya

En séjour dans la région du Centre-nord, dans le cadre de la redevabilité de l'action gouvernementale, le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, a visité l’abattoir frigorifique moderne de Kaya, dans la matinée de ce vendredi 11 septembre 2020. Une infrastructure moderne dotée de toutes les commodités, pour contribuer à la transformation structurelle de l'économie burkinabè.

L'abattoir frigorifique moderne de Kaya qui a reçu la visite du chef du Gouvernement, aura une capacité de transformation journalière de 100 petits ruminants, 20 bovins et 50 porcs.A la fin de la visite, le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré, a traduit toute sa satisfaction quant à la réalisation effective de cette infrastructure qui contribue à la modernisation de la filière bétail-viande au Burkina Faso.

A l’en croire, les abattoirs constituent une partie des industries qui devaient accroitre la richesse et la valorisation des ressources animales de notre pays. Selon le chef du Gouvernement, avec la réalisation de ces joyaux dans certaines localités du Burkina Faso, le pays n’est plus obligé d’exporter le bétail sur pied en direction des autres pays de la sous-région pour valoriser et ensuite, importer la viande, juste pour la consommation.

« L’abattoir frigorique de Kaya constitue une des premières réalisations. C’est un abattoir moderne, qui va être rétrocédé à un exploitant professionnel, de manière à ce que nous ne connaissions pas les avatars des abattoirs traditionnels que nous avons connus et qui ont contribué à faire en sorte que le processus que nous avons engagé avec Ouaga et Bobo ne s’arrête plus », foi du Premier ministre Dabiré.
Il a poursuivi en déclarant qu’à Kaya, cette infrastructure importante pour la valorisation du bétail et de la viande au niveau de la région, productrice de ressources animales, va révolutionner la manière traditionnelle de faire dans ce secteur jugé porteur.

Il a annoncé que Kaya constitue une première réalisation des cinq abattoirs, à savoir Ouahigouya, déjà en construction, sans oublier la disponibilité des ressources financières pour la construction de l’abattoir moderne de Pouytenga.
Le même joyau sera construit dans la capitale économique du pays, à Bobo- Dioulasso, ainsi qu'à Banfora et Fada N’Gourma.

Pour Christophe Joseph Marie Dabiré, c’est tout un processus qui cadre avec la volonté du chef de l’Etat, de faire en sorte que l’élevage puisse être une des filières les plus importantes pour le processus de développement économique et social amorcé dans notre pays. Soulignant que de nombreuses personnes vivent de l’élevage dans notre pays, le chef du gouvernement a rappelé l’importance de la valorisation et du renforcement de la chaine de valeur du domaine, afin de permettre à tous ceux qui vivent des produits de ce secteur, de vivre dignement des efforts de leur labeur.En outre, il a encouragé les acteurs du domaine, notamment les éleveurs, qui sont en amont et les bouchers en aval, pour qu’ils prennent les dispositions nécessaires pour valoriser le joyau et surtout bien l’entretenir.

« Que l’incivisme que nous connaissons un peu partout dans notre pays ne soit pas à la base de la dégradation des infrastructures modernes qui sont automatisées et qui devraient permettre à notre population d’avoir de la viande saine et contribué ainsi à une nutrition saine au niveau de l’ensemble du Burkina Faso » a-t-il plaidé.

Revenant sur sa visite au 32e Dima de Boussouma, il a confié que Dima père dont il déplore la disparition, a été un grand ami à lui, qui l’a pris en amitié réelle, lorsqu’ils étaient à l’Assemblée nationale.
« Son fils a pris le trône, j’ai tenu à m’arrêter pour l’encourager et le féliciter pour la conservation des traditions de notre pays. Parce que les chefs coutumiers, les traditionnels, constituent des acteurs importants de la construction d’un pays tel que le nôtre », a-t-il expliqué.

Le Premier ministre est convaincu que les gardiens de nos traditions contribuent efficacement à la pacification, à la cohésion sociale et au vivre-ensemble de notre patrie. C’est pourquoi, il a sollicité la continuation des chantiers du Dima père par son successeur, le Naaba Sigri, 32e Dima de Boussouma.

DCRP/Primature