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Le Premier ministre aux forces vives du Kénédougou : «Je ne suis pas venu faire des promesses»

En visite dans la région des Hauts-Bassins, du 12 au 14 août 2020, le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, s'est entretenu avec les forces vives de la province du Kénédougou, à Orodara, chef-lieu de ladite procinve, ce jeudi 13 août 2020. Il a insisté pour qu'ensemble, nous travaillions à construire un pays uni et à consolider la cohésion sociale et le vivre-ensemble, afin d'engager le Burkina Faso vers le développement économique et social.

C'est sans langue de bois et avec la franchise et le franc-parler que l'on lui connait, que le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, a échangé, à bâtons rompus, avec les forces vives de la province du Kénédougou, à Orodara.

« Je ne suis pas venu faire des promesses. Je suis venu voir les différentes difficultés de développement de la province du Kénédougou en particulier et de la région des Hauts-Bassins en général. Je suis venu pour être en contact avec vous, pour entendre de vive voix, ce qui vous préoccupe. Le contact direct permet de se faire une idée de la sensibilité du cœur de notre pays sur un certain nombre de questions. Le nouveau référentiel de développement de notre pays que nous sommes en train d'élaborer doit prendre en charge les préoccupations des populations de notre pays. Nous aurons alors un plan de développement conforme aux préoccupations de nos populations », a-t-il dit pour camper le décor, de ce face-à-face avec les populations du Kénédougou.

Tour à tour, les forces vives de cette province, à savoir les femmes, les jeunes, les transporteurs, les commerçants, les élus locaux et nationaux, les unités industrielles, etc. ont exposé les difficultés auxquelles la province est confrontée. Comme doléances, il est ressorti des échanges, les infrastructures (routières, hydro-agricoles, sportives, sanitaires, de transport, etc.), l'employabilité des jeunes, le renforcement des centres de santé en ressources humaines comme les gynécologues…

Après avoir pris acte des différentes préoccupations, le Premier ministre a fait savoir que la tenue de cette rencontre est le signe que « le Burkina Faso vit » et qu'il est « debout et résilient ».
Par ailleurs, il était porteur d'un message du Chef de l'Etat, Roch Marc Christian Kaboré, dont la teneur tient en plusieurs points.

Le premier est un message de solidarité du président du Faso envers la province du Kénédougou, l'une des premières à avoir subi les attaques terroristes dans notre pays. Comme deuxième message, il a lancé un appel à l'unité pour la construction de ce pays et pour combattre l'adversité. « Cest l'unité seule qui peut nous sortir des difficultés que nous connaissons. J'insiste pour qu'ensemble, nous travaillions à construire un pays uni. Personne ne peut construire le pays tout seul », a-t-il martelé.

Le troisième message livré par le Chef du Gouvernement est celui de l'espoir dans la conduite de ce pays, de l'espoir dans la résolution des difficultés que nous connaissons, de l'espoir de voir un jour reculer toutes les adversités que nous connaissons. Du reste, il a décrypté la situation nationale qui, à son avis, comporte aujourdhui trois grandes composantes.

A l'écouter, la première concerne la lutte contre le terrorisme. Et d'indiquer que « nos FDS se battent de façon acharnée, pour faire reculer le terrorisme, malgré les difficultés et les insuffisances. "Je tiens à leur rendre hommage car beaucoup d'entre eux ont perdu la vie sur le front de la lutte contre le terrorisme". Le Premier ministre a en outre salué les volontaires qui défendent la patrie au péril de leurs vies, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

Sa fierté tient au fait que la cohésion sociale se construit au niveau du Kénédougou. En cela, il a exhorté les ressortissants de cette province à continuer à être la pierre angulaire au niveau de la cohésion sociale et à travailler à consolider notre vivre-ensemble.

En ce qui concerne la pandémie de la COVID-19, il a conseillé aux populations, de faire attention à ce que cette maladie n'arrive pas dans la province, et à continuer à cultiver la vigilance et faire en sorte qu'ensemble, nous respections les gestes barrières.

Pour ce qui est du développement économique et social, caractérisé par les engagements du chef de l'État, repris par le Plan national de développement économique et social (PNDES), Christophe Joseph Marie Dabiré a soutenu que son Gouvernement continue à travailler, malgré l'adversité liée au terrorisme et à la fronde sociale, dont lobjectif est de déstabiliser notre système.
« Aujourdhui, nous avons la satisfaction d'avoir engrangé des résultats positifs. Nous avons la confiance des partenaires au développement. Le développement économique et social est un processus dynamique et continu. Chaque jour, on pose une pierre pour consolider la pierre que l'on a posée hier. C'est cela notre vision et nous continuerons d'avancer, avec le soutien de tous », a-t-il indiqué.

DCRP/Primature