www.dip.bf, c’est l’adresse de la plateforme numérique sur laquelle les hautes personnalités identifiées par la loi, en raison de leur rang, leur statut, l’emploi ou la fonction et assujetties à la déclaration d’intérêts et de patrimoine, devront désormais faire leurs déclarations des biens. C’est une innovation voulue par l’Autorité supérieure de Contrôle d’Etat et de Lutte contre la Corruption (ASCE-LC), dans le but de renforcer le dispositif de lutte contre la corruption au Burkina Faso. Cette évolution, selon le Contrôleur Général d’Etat Luc Marius Ibriga, s’est avérée nécessaire, au regard des exigences de la loi quant aux informations à fournir et au nombre élevé de personnes concernées. Ce qui rendait difficile selon lui, l’archivage des dossiers, mais aussi la préservation du principe de la confidentialité.
La plateforme qui vient d’être lancée de l’avis des responsables de l’ASCE-LC, va résoudre ces problèmes, tout en garantissant les normes de sécurité et de confidentialité des données.

Le Président du Faso qui a officiellement lancé la plateforme, a salué cette initiative qui vient renforcer le dispositif de lutte contre la corruption. Pour le Chef de l’Etat, c’est une innovation qui participe aux actions entreprises par le Gouvernement, dans le sens de la modernisation de l’administration et qui va offrir d’énormes facilités. Le choix de la date de lancement, ce jour 04 aout, n’est pas également anodin, et traduit la volonté de renouer avec des valeurs telles l’intégrité, promue sous la période révolutionnaire et qui s’imposent aujourd’hui dans la construction de notre pays.
Pour la ministre en charge de l’économie numérique, la mise au point de cet nouvel outil participe à la vision de son département, de dématérialiser certains actes administratifs. Hadja Fatimata Ouattara/Sanon relève avec satisfaction, de nombreux acquis engrangés dans ce sens sous le leadership du Président du Faso. Il s’agit des projets Backbone, du G-Cloud, de e-Burkina, de PRICAO-BF, de RESINA, qui ont permis la réalisation d’infrastructures de communication électronique, mais aussi des plateformes pour aider à moderniser l’administration burkinabè.

DCRP/Primature