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Conseil national de la protection sociale : Les acteurs en quête de mécanismes pour réduire la vulnérabilité des populations

Le Premier ministre, Christophe Marie Joseph DABIRE, a présidé dans la matinée de ce mardi 4 août 2020 à Ouagadougou, la huitième session ordinaire du Conseil national pour la protection sociale (CNPS). Cette rencontre est une opportunité pour les différents acteurs, de rechercher des mécanismes efficaces et pérennes, pour réduire la vulnérabilité des populations, face aux différents chocs exogènes.

Rechercher des mécanismes efficaces et pérennes pour réduire la vulnérabilité des populations face aux différents chocs exogènes. Tel est l’objectif assigné aux participants de la huitième session ordinaire du CNPS.

A l’ouverture des travaux, le Premier ministre, Christophe Joseph Marie DABIRE, a rappelé le contexte difficile dans lequel se tenait cette session ordinaire, notamment le défi sécuritaire marqué par le terrorisme, ayant entrainé de nombreux déplacés internes. A cela, il a ajouté la pandémie du Coronavirus dont les conséquences ont impacté négativement la relance économique et le progrès social de notre pays.

« Tous ces facteurs constituent non seulement des éléments d’aggravation de la vulnérabilité des populations, mais aussi un terreau favorable à l’effritement de la cohésion sociale », a soutenu le Premier ministre.

Conformément à la vision du Président du Faso qui est qu’« aucun Burkinabè ne doit être un laissé-pour-compte dans le processus de développement de notre pays », il a invité les acteurs de premier plan à développer des mécanismes innovants et efficaces, à même d’apporter des solutions immédiates et pérennes aux préoccupations des populations, surtout celles en situation de vulnérabilité.

Selon lui, pour répondre favorablement aux besoins des ménages vulnérables ciblés, un programme national de réponse a été élaboré, avec quatre composantes intégrées, ayant pour objectif principal, l’amélioration de leur condition de vie.

Dans le but de garantir une amélioration soutenue et durable des conditions de vie des populations, Christophe Joseph Marie a estimé qu’il est important de revoir et corriger les modes d’intervention. Il a indiqué que le manque de coordination des actions est un obstacle majeur pour résoudre les problèmes de résilience des populations. De son avis, la non coordination ne permet également pas une utilisation efficace des ressources.

« J’appelle l’ensemble des acteurs étatiques, organisations non gouvernementales, partenaires techniques et financiers, à agir en harmonie, pour l’atteinte des résultats souhaités », a préconisé le chef du gouvernement.

Du reste, Christophe Joseph Marie DABIRE a déclaré qu’il est impérieux d’avoir « une communion et une synergie dans les actions, pour une véritable rupture avec les pratiques actuelles, en vue de renforcer le socle de notre politique de protection sociale et cheminer ainsi, vers un Burkina Faso uni et solidaire ».

DCRP/Primature