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Lutte contre l’extrémisme violent au Sahel : La nécessité d’intégrer la dimension culturelle

Le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré a présidé ce vendredi 17 janvier 2020 dans l'apres-midi, et au nom du Président du Faso, Président en exercice du G5 Sahel, la cérémonie de clôture de la conférence des ministres en charge de la culture des pays de cet espace. A l’issue de la rencontre, la conférence a adopté une déclaration dite de Ouagadougou qui fait de la culture, un instrument de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent dans leur espace commun. Christophe Joseph Marie a rassuré les participants que cette déclaration sera soumise aux premières autorités des pays du G5 Sahel pour la prise en compte de la culture dans les stratégies et actions à développer pour venir à bout du terrorisme et l’extrémisme violent.

Afin du mutualiser leurs efforts dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, les Chefs d’Etats des pays du Sahel en proie à ce fléau, se sont réunis au sein du G5 Sahel. Convaincus que la réponse militaire ne saurait être la seule alternative dans la lutte contre le terrorisme, les ministres en charge de la culture de l’espace, ont estimé que leur secteur doit constituer une solution additionnelle. C’est ce qui a motivé l’organisation à Ouagadougou d’une conférence, placée sous le thème « contribution de la culture dans la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent au Sahel ».

La clôture de cette rencontre est intervenue cet après-midi du 17 janvier, en présence du Chef du Gouvernement, représentant le Chef de l’Etat, par ailleurs Président en exercice du G5 Sahel. A l’unanimité, les ministres ont reconnu la place et le rôle de la culture dans la promotion de la paix, de l’inclusion et du vivre-ensemble, ainsi que l’impérieuse nécessité de la promouvoir dans les pays du G5 Sahel et même au-delà.

La conférence a accouché d’une déclaration dite de Ouagadougou. Cette déclaration prône une prise en compte optimale dans le choix des projets prioritaires, en vue du renforcement de la résilience des populations de l’espace G5 Sahel par les gouvernants. Christophe Joseph Marie Dabiré, tout en saluant les conclusions auxquelles sont parvenus les ministres en charge de la culture et les experts, les a rassurés que la feuille de route qui a été proposée, sera examinée au plus haut sommet, pour une mise en œuvre à travers des stratégies et actions opératoires appropriées.

A noter, que la rencontre de Ouagadougou a aussi débouché sur deux autres appels : celui des chefs coutumiers et traditionnels, et celui des artistes et écrivains. Ces deux catégories d’acteurs de la vie sociale ont souhaité leur plus grande implication dans la promotion de la paix et du vivre-ensemble, à travers les valeurs ancestrales et les créations d’œuvres dans les pays du G5 Sahel.
DCRP / PM