Des membres du gouvernement, des gouverneurs de régions, des techniciens des ministères en charge de l’Agriculture, de la Santé et de l’Action sociale, ainsi que des représentants de la société civile, se sont réunis ce lundi 23 décembre 2019 à Ouagadougou, autour du Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, dans le cadre de la 11^e session de l’Assemblée Générale du Conseil National de Sécurité Alimentaire (AG-CNSA).

L’objectif de cette rencontre était de réfléchir sur la conception et la mise en œuvre de stratégies idoines à même d’assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle, dans les zones fragiles de notre pays.

De l’avis du patron de l’exécutif, la situation que traverse le Burkina Faso exige un changement de stratégies dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle. En effet, selon Christophe Joseph Marie Dabiré, il est urgent de prévoir, planifier et réduire les risques liés aux attaques, pour mieux protéger les populations et leurs moyens de subsistance, en renforçant leur résilience.  

 Il a rappelé que c’est au mois de septembre 2012, que le gouvernement burkinabè a adopté la Politique nationale de Protection sociale (PNPS) et en avril 2018, celle relative à la Sécurité alimentaire et nutritionnelle (PNSAN).

« Ces politiques sont mises en œuvre avec succès, grâce à la très bonne collaboration entre l’Etat et ses partenaires », s’est-il réjoui. Malgré tout, a souligné le Premier ministre, des efforts restent à faire au plan de la coordination, de la planification conjointe et de la mobilisation des ressources, pour un appui plus efficace aux personnes vulnérables. C’est pourquoi, il a dit attendre des participants, des décisions et des recommandations importantes, qui engageront l’Etat et ses partenaires, et qui permettront d’atténuer les dysfonctionnements constatés.

Au cours de cette Assemblée générale, un film documentaire a permis de comprendre que le dispositif alimentaire et nutritionnel de notre pays fonctionne assez bien, malgré quelques difficultés. Trois communications ont par ailleurs été faites. Elles portent respectivement sur les grandes décisions prises lors de la 10^e session de l’AG-CNSA, sur l’état de la situation alimentaire et nutritionnelle actuelle de notre pays, et sur le thème de la présente session.

En ce qui concerne l’état de la situation alimentaire et nutritionnelle actuelle de notre pays, l’on a appris des techniciens du ministère en charge de l’Agriculture  que le Burkina Faso aura bonne campagne sèche, grâce à un bon remplissage des retenues d’eau. Il ressort également que les céréales ne feront pas défaut cette année, car, dans l’ensemble, il se dégage un excédent d’environ 204 mille tonnes, lorsque l’on confronte leur disponibilité   aux besoins des populations.

DCRP/PM