Le projet mis en place par l’UNESCO, pour faire la promotion du sport en Afrique, comprend cinq composantes. Il s’agit notamment de la création d’un environnement propice à une éducation physique de qualité, la promotion des valeurs du sport pour la paix et la coexistence pacifique entre les peuples, la promotion du leadership féminin dans la gouvernance du sport et dans les fédérations nationales, la lutte contre le dopage et la promotion de l’intégrité dans le sport, la promotion de l’inclusion et de l’accès des personnes en situation de handicap à la pratique du sport et aux compétitions sportives. A terme, le projet doit être mis en œuvre dans l’ensemble des pays membres de la CEDEAO, mais, pour l’instant, seuls deux pays dont le Burkina Faso, ont été retenus pour la phase pilote.

C’est le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, qui a représenté le président du Faso, à la cérémonie d’ouverture de cette table ronde pour le financement du sport, ce jeudi 19 décembre 2019 à Ouagadougou. Il a dit être venu, pour montrer l’adhésion du Burkina Faso, à cette initiative lancée par l’UNESCO. « Dans les politiques publiques que nous conduisons, généralement quand on parle de développement économique et social, on relègue à un second plan, des secteurs comme le sport et la culture. Pourtant, ce sont des secteurs extrêmement importants, parce qu’ils s’adressent en premier lieu aux jeunes, qui doivent contribuer au développement économique et social », a confié M. Dabiré. Il a invité les partenaires à se mobiliser, pour apporter les contributions financières qui peuvent permettre de développer l’ensemble du projet.

Pour le ministre des Sports et des loisirs, Daouda Azoupiou, le projet va favoriser un véritable épanouissement de la jeunesse, des filles et des femmes, des personnes handicapées, des personnes malades et du troisième âge. Il a révélé qu’une dizaine de départements ministériels sont parties prenantes dans notre pays, pour accompagner le ministère des Sports et des loisirs dans sa mise en œuvre. Daouda Azoupiou a par ailleurs témoigné sa reconnaissance à l’UNESCO, qui a conçu le projet et continue de se mobiliser aux côtés des Etats, pour sa réalisation.

Notre pays a également joué un rôle remarquable pour faire connaître le projet au niveau international. Une action saluée par le directeur régional de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest, Yao Ido. Au cours de la cérémonie, il a présenté aux participants, l’ancien footballeur international burkinabè, Moumouni Dagano, qui a accepté d’être l’ambassadeur du projet.

A noter que la table-ronde regroupe dans la capitale burkinabè, des ministres des sports et des délégations de la sous-région, mais aussi des partenaires et autres organisations qui soutiennent la pratique du sport dans son ensemble.

DCRP/PM