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Célébration de la fête de l’indépendance : tradition respectée à Tenkodogo

Le Burkina Faso a célébré ce mercredi 11 décembre 2019, le 59ème anniversaire de son accession à la souveraineté nationale et internationale. C’est la ville de Tenkodogo, capitale de la région du Centre-Est qui a abrité la cérémonie officielle à laquelle le Président du Faso, le Premier Ministre et un public des grands jours ont pris part. Un défilé civil et militaire a constitué l’essentiel de cette manifestation.

Décembre 1960-décembre 2019, voici cinquante ans que le Burkina Faso, ex-Haute-Volta accédait à son indépendance. Pour marquer d’une pierre blanche cette commémoration qui coïncide avec le centenaire de la création du pays, les autorités et les populations se sont retrouvées ce jour 11 décembre 2019, à Tenkodogo. Au menu de cette communion, un défilé civil et militaire.

Durant quatre heures d’horloge, 6000 personnes ont défilé aux sons de la fanfare militaire. Un fait marquant à cette célébration, c’est la sobriété dans laquelle s’est déroulée cette manifestation. Cela s’explique par la situation sécuritaire dans laquelle vit le pays, une situation caractérisée par des attaques terroristes.

Pour le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, cette célébration doit rappeler à tous les Burkinabè d’où ils viennent ; pour lui, « le présent se nourrit de l’histoire », une histoire qui retiendra que quel que soit la situation, le Burkinabè a toujours su tirer son épingle du jeu. Sur la situation actuelle dans laquelle vit de nos jours le pays, Roch Marc Christian Kaboré reste convaincu que la victoire est au bout de l’effort. Il a aussi eu une pensée positive pour tous ceux qui sont sur les différents fronts de la lutte contre le terrorisme.

A noter qu’au cours de cette célébration, le Président du Faso a élevé au rang de Commandeur de l’Ordre de l’Etalon, l’Académie royale militaire de Meknès au Maroc, pour sa contribution inestimable à la formation de hauts cadres de l’Armée burkinabè, avant la création de l’Académie militaire Georges Namoano de Pô.

DCRP/PM