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Lutte contre le terrorisme : L’Union européenne réaffirme son soutien au Burkina Faso

Ce mardi 3 décembre 2019, le Premier ministre, Christophe Joseph Marie DABIRE, a échangé avec une délégation de l’Union européenne (UE). Conduite par son Chef de délégation au Burkina Faso, Wofram VETTER, l’UE a réaffirmé son engagement aux côtés du Burkina Faso dans sa lutte contre le terrorisme.

L’Union européenne (UE) est plus que jamais déterminée à soutenir le Burkina Faso dans sa lutte contre le terrorisme. Cette volonté a une fois de plus été réaffirmée par son Chef de délégation au Burkina Faso, Wofram VETTER, ce mardi 3 décembre 2019, au cours d’un entretien avec le Premier ministre, Christophe Joseph Marie DABIRE.

A l’issue de cette rencontre, il a laissé entendre que la situation sécuritaire qui reste « une préoccupation majeure » a été au cœur des échanges. D’où l’insertion d’indicateurs liés à la sécurité au niveau de l’appui budgétaire apporté au Pays des Hommes intègres.

« Nous avons échangé sur notre engagement et notre soutien au Gouvernement qui est confronté à la menace terroriste et nous avons constaté un progrès dans notre coopération sécuritaire », a-t-il indiqué.

Pour étayer ses propos, il a cité le don de véhicules blindés de type Bastion destinés au bataillon burkinabè de la force conjointe du G5 Sahel en vue de renforcer les capacités des forces de sécurité.

Et l’ambassadeur, Chef de délégation de l’UE d’ajouter : « Il y a beaucoup d’autres activités que nous menons dans le secteur sécuritaire. Par exemple, nous avons formé et équipé des unités mixtes d’intervention qui sont impliquées dans les combats sur le terrain, notamment au Nord et qui ont pu résister à une attaque la nuit dernière. Cela est un exemple où nous sommes engagés et où nous accompagnons assez efficacement avec de bons résultats le Gouvernement burkinabè ».

A son avis, l’UE compte poursuivre son appui au niveau de la sécurité, en menant encore la formation d’autres unités comme celles des GASI au Nord et aussi à l’Est, via un autre programme.

Toujours dans ce domaine, il a soutenu qu’il y a la mise sur pied d’une initiative du G7 dénommée « Partenariat pour la sécurité et la stabilité pour le Sahel (P3S) ».

A l’entendre, l’idée du P3S est de mobiliser, au-delà de l’UE et du G7, d’autres partenaires qui peuvent jouer un rôle important dans ce combat, à l’instar de la Russie, de la Turquie, et des pays du Golfe, etc.

« Nous sommes un partenaire important pour le Burkina Faso. Nous sommes également très fiers de la qualité de nos relations. Nous avons constaté un progrès quand même considérable et nous avons pu décaisser récemment 91 millions d’euros en termes d’appui budgétaire. Nous avons échangé sur les progrès que nous avons fait ensemble cette année au niveau de notre accompagnement du Burkina Faso dans ses politiques sectoriels, dans ses réformes pour une bonne gouvernance dans les secteurs de la santé, de l’agriculture et dans d’autres domaines », a-t-il mentionné.

DCRP/PM

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