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Elections de 2020 dans les pays du Sahel : Les recommandations des juridictions constitutionnelles au Premier ministre.

Le Premier ministre, Christophe Joseph Marie DABIRE, a reçu en audience une délégation des juridictions constitutionnelles des pays du Sahel et bien d’autres, cet après-midi de ce mercredi 23 octobre 2019. Ils sont venus lui rendre compte de quelques grandes lignes des recommandations de la table ronde des Partenaires techniques et financiers sur la problématique du financement des élections présidentielles et législatives de 2020, à laquelle ils ont pris une part active.

Après avoir présidé dans la matinée de ce mercredi 23 octobre 2019, le Conseil des ministres, en l’absence du président du Faso, Roch Marc Christian KABORE, le Premier ministre, Christophe Joseph Marie DABIRE, a accordé, dans l’après-midi, une audience à une délégation des juridictions constitutionnelles des pays du Sahel et d’autres pays.

A l’issue de cette audience, le Professeur Théodore HOLO, ancien Président de la Cour constitutionnelle du Bénin, porte-parole de cette délégation, a expliqué qu’il s’est agi d’une visite de courtoisie que ces juridictions constitutionnelles ont mis à profit pour rendre compte des recommandations de la table ronde des Partenaires techniques et financiers sur la problématique de financement des élections présidentielles et législatives de 2020 que Ouagadougou, a abritée .

A son avis, cette table ronde a permis aux participants, de réfléchir sur les modalités d’organisation des élections dans des conditions de tension de crise dans les pays du Sahel.

« Comment faire pour que les élections se passent dans de bonnes conditions ? Comment garantir et faciliter la participation aux scrutins de la diaspora, des personnes déplacées pour raison de crise, des réfugiés ? Comment garantir leur inscription sur les listes électorales ? Comment arriver à leur permettre d’avoir leurs cartes d’électeurs ? Nous avons au cours de nos travaux, identifié les défis à surmonter pour l’organisation de ces élections, notamment la sécurisation du vote dans des endroits où il y a des tensions », a expliqué le Professeur Théodore HOLO.

Et M. HOLO de mentionner : « Tous ces défis ont fait l’objet de recommandations dont les premiers destinataires seront les décideurs politiques, à savoir les présidents de la République et les Premiers ministres. Nous avons formulé des recommandations aux différents pays qui seront appelés à organiser dès l’année prochaine, des élections dans cette situation de difficulté ».

Du reste, il a précisé que durant le temps de cette table ronde, les différentes juridictions ont partagé leurs expériences, notamment le Mali, la Mauritanie et la Centrafrique qui ont réussi à organiser des élections dans les mêmes conditions de tensions.

Par ailleurs, il a espéré que le gouvernement va prendre des dispositions pour que ces recommandations soient mises en œuvre pour une bonne tenue des élections au Burkina Faso l’année prochaine pour le plus grand bonheur du peuple burkinabè.

« Nous avons également remercié le gouvernement burkinabè pour toutes les facilités pour la tenue dans de bonnes conditions de cette table ronde », a-t-il indiqué.

DCI/PM