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Développement des Infrastructures économiques : Le Premier Ministre lance les travaux d’extension et de réhabilitation du Port sec de Bobo-Dioulasso.

Le Chef du Gouvernement, Christophe Joseph Marie DABIRE a procédé au lancement ce 15 octobre 2019 à Bobo-Dioulasso, des travaux d'extension et de réhabilitation du port sec de la capitale économique du Burkina Faso. Après 9 ans d’exploitation, la Chambre de commerce et d'industrie entend accroître la capacité de Bobointer, au regard du flux des marchandises qui transitent par ce port et la réhabilitation de l’existant fortement dégradé sous le poids des gros porteurs. Des travaux qui coûteront 10 milliards de F CFA avec une durée d’exécution de 24 mois.

Les travaux de cette phase du projet d’extension et de réhabilitation du port sec de Bobo-Dioulasso qui viennent d’être lancés consisteront notamment en l’extension de la plateforme sur 21 hectares, faisant passer la superficie du Port de 19 à 40 hectares. Il s’agira de la réalisation d’un ensemble de voiries internes sur le site, la réalisation d’infrastructures et d'équipements tels que l’installation d’un pont bascule, d’un futur scanneur, la construction de deux magasins sous douane, la construction de bâtiments administratifs et d’un ensemble de guérites de contrôle, de locaux techniques et de sanitaires. A cela, s’ajoute la réhabilitation des infrastructures existantes sur le site actuel.

 

Pour le Premier ministre, le lancement de ces travaux est une activité en parfaite harmonie avec la vision du Président du Faso qui avait pris l’engagement ferme de redonner une nouvelle dynamique à la capitale économique burkinabè. Ce port sec qui sera une plate-forme internationale va améliorer le transport des marchandises, l’approvisionnement de notre pays

 

en marchandises et les échanges commerciaux avec les pays voisins, a dit Christophe Joseph Marie Dabiré.

Ce projet de la Chambre de Commerce et d’industrie du Burkina Faso, viendra compléter les efforts du Gouvernement pour relancer l’économie de Bobo-Dioulasso et faire de cette ville, un véritable carrefour des échanges internationaux avec la dynamisation prochaine de l’aéroport de la ville, s’est réjoui le Chef du Gouvernement qui a traduit toute sa reconnaissance à l’équipe dirigeante de la CCI-BF.

 

Inauguré en janvier 2010, le Port sec de Bobo-Dioulasso est une plateforme consacrée à la réception et au traitement de marchandises pour sécuriser et renforcer le système de déploiement et d’exportation à partir de cette ville. « Aujourd’hui on peut affirmer que les objectifs du port sont largement atteints, après 10 ans de fonctionnement », a dit le Président de la

 

Délégation Consulaire Régionale des Hauts Bassins, Lassiné DIAWARA.
« Sur le plan de la mobilisation des recettes, les recettes qui étaient de 38 milliards de F CFA à l’ouverture du port, ont atteint 116 milliards de F CFA en 2018 », a-t-il renchéri.

Cependant après 9 ans d’exploitation, la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina a voulu effectuer ces travaux, afin de combler les insuffisances d’espace de stationnement de camions, de traitement de fret et d’espace de travail.
Cette deuxième phase de construction du Port sec de Bobo-Dioulasso coûtera plus de 10 milliards de F CFA et sera financée par l’apport personnel de l’institut consulaire Chambre de commerce et ses partenaires techniques et financiers comme la BOAD, Coris Bank et la Bank Of Africa, sous forme de prêt.
La durée globale des travaux est estimée à 24 mois, dont 12 mois pour les bâtiments et les équipements et 18 mois pour la voirie et les réseaux divers.

DCI/PM