Pays en voie de développement, le Burkina Faso, jusque-là reste confronté à de nombreux défis qui sont encore d’actualité du fait surtout du changement climatique. Ce phénomène mondial constitue de nos jours une menace avec son lot de conséquences néfastes.
« Si cette situation est jugée inquiétante au pays des Hommes intègres car la majorité de la population est rurale, celle-ci tire directement ses revenus et moyens de subsistance de l’exploitation des ressources naturelles à travers la pratique de l’agriculture, l’élevage et des produits forestiers ligneux et non ligneux » a déclaré Yvonne Rouamba/Guigma, Chef du Département Gouvernance administrative et locale au Premier Ministère, représentant le Secrétaire général de ladite institution.
Pour elle, le Fonds vert climat est une opportunité pour le Burkina Faso qui a d’ailleurs ratifié en 1993, la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.
Elle a rappelé que le pays s’investit activement à l’opérationnalisation du Fonds vert pour le climat.
Toujours dans la même veine, un autre engagement du Burkina Faso, est « la mise en œuvre des actions définies dans les référentiels de planification » qui requiert des investissements énormes. Le pays étant pauvre, il faut œuvrer à mobiliser des ressources aussi bien au plan national qu’international. D’où l’impérieuse nécessité, selon madame Rouanba, d’une synergie d’actions entre les gouvernants, les collectivités territoriales, le secteur privé, la société civile et les partenaires techniques et financiers.
Quant à l’Autorité Désignée pour le ​Fonds vert climat pour le Burkina Faso, Issaka Ouédraogo, il a fait savoir le Programme Pays constitue un portefeuille de projets du Burkina pour la mobilisation des ressources pour le Fonds vert climat et le manuel de procédure de non objection national, un document de référence qui devrait permettre aux différents acteurs de s’en inspirer pour l’élaboration de leurs projets, jusqu’à l’obtention du financement pour le Fonds vert climat.
DCI/PM