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Assemblée nationale : Les députés retrouvent le chemin de l’hémicycle pour la session budgétaire

La deuxième session ordinaire de l’année 2019 de l’Assemblée nationale burkinabè s’est ouverte ce mercredi 25 septembre à Ouagadougou. La cérémonie d’ouverture a eu lieu en présence du Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré et de nombreuses autres personnalités. Elle a permis au président de l’institution, Alassane Bala Sakandé, de se prononcer sur plusieurs sujets qui font l’actualité au Burkina Faso, notamment les attaques terroristes.

Les députés burkinabè se sont réunis ce mercredi 25 septembre 2019 dans la soirée, conformément à l’article 87 de la Constitution, qui stipule que l’Assemblée nationale doit consacrer le dernier mercredi du mois de septembre, à l’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’année. Encore appelée « session budgétaire », elle a pour objet principal, l’examen et le vote du budget de l’Etat, gestion 2020.

La cérémonie d’ouverture de cette session a connu la présence d’illustres personnalités. Il s’agit notamment du Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré et de plusieurs membres du gouvernement, du président du Parlement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) Moustapha Cissé Lo et de la 2e vice-présidente de l’Assemblée nationale du Togo, Maïmounatou Ibrahima.

Le président du Parlement burkinabè, Alassane Bala Sakandé, a surtout focalisé son discours sur les attaques terroristes qui endeuillent le Burkina depuis maintenant quelques années. « C’est dans la dignité que notre pays panse ses meurtrissures, retient sa douleur, fourbit ses armes et entretient le feu ardent de sa marche triomphale sur l’ennemi », a-t-il déclaré d’emblée.

Selon lui, ce n’est pas seulement avec leur courage et leur esprit de sacrifice, que les forces de défense et de sécurité mettront un terme aux velléités déstabilisatrices des groupes armés. Mais, a insisté M. Sakandé, c’est aussi et surtout avec le soutien de tous les Burkinabè, unis comme un seul homme, le cœur vaillant, l’âme audacieuse, que nos FDS réussiront leur mission. Le président de l’Assemblée nationale a par ailleurs annoncé que dans le cadre de sa mission de contrôle de l’action gouvernementale, le Parlement projette d’effectuer une mission d’information sur la gestion des crédits alloués à la lutte contre l’insécurité et sur le système de motivation des hommes sur le terrain.

Il a également indiqué que pour compter de cette session et pour la première fois dans l’histoire de notre parlement, les députés pourront voter par voie électronique.

Le président du parlement de la CEDEAO, Moustapha Cissé Lo, a quant à lui, condamné les scènes « insoutenables » de chasse aux étrangers, perpétrées en Afrique du Sud, et qui ternissent l’image de tout le continent noir.

Il a rappelé aux élus burkinabè, que toutes les Assemblées législatives des Etats membres de l’institution communautaire doivent élire, au mois de novembre prochain, les députés qui vont siéger au Parlement de la CEDEAO. « Conformément à la tradition, les Etats ont l’obligation d’élire parmi les députés, un minimum de 30% attribués aux femmes », a précisé Moustapha Cissé Lo.

Pour sa part, la 2e vice-présidente de l’Assemblée nationale du Togo, Maïmounatou Ibrahima, a révélé que le parlement togolais a renforcé en août dernier, la coopération entre nos deux pays, en adoptant la loi portant ratification de l’accord aérien entre le Togo et le Burkina Faso. Selon elle, cette volonté traduit l’engagement de la représentation nationale togolaise, d’accompagner l’opérationnalisation du marché unique du transport aérien en Afrique.

La cérémonie d’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale a été aussi l’occasion, de valider le mandat du premier suppléant sur la liste du Rassemblement pour la démocratie et le socialisme (RDS), Karim Ouédraogo. Ce dernier occupera désormais le siège laissé vacant par Salfo Théodore Ouédraogo (Dima de Boussouma), décédé le 30 juillet 2019.

DCI/PM