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Mécanisme national d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires : « Au Burkina Faso, le système fonctionne bien », selon le représentant résidant de la CEDEAO.

Le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré a présidé ce jeudi 8 août 2019 à Ouagadougou, la première session du Comité d’orientation et de suivi (COS) du mécanisme national d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires du Burkina Faso. Au cours de cette rencontre, les 18 premiers mois de fonctionnement du Centre ont été passés en revue. Le représentant résidant de la CEDEAO dans notre pays, Mohamed Diakité, a par ailleurs estimé que le système fonctionne mieux au Burkina Faso que dans les autres pays de la sous-région.

Depuis son ouverture officielle, le 8 février 2018, le Centre national pour la Coordination du mécanisme d’alerte précoce et de réponse du Burkina Faso, ne s’était jamais réuni. Selon le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, il était temps, au regard du défi sécuritaire actuel auquel est confronté notre pays, que ses membres examinent ensemble, le travail accompli par cette structure, afin de lui donner les orientations nécessaires, pour plus d’efficacité dans l’exécution des missions qui lui sont confiées.


« Aucun pays ne peut se développer sans sécurité et sans une paix durable », a souligné M. Dabiré. Le Chef du gouvernement a rappelé que ce dispositif de prévention vise à produire des rapports sur les tendances et les incidents relatifs à la paix et à la sécurité humaine. A cela, a-t-il poursuivi, s’ajoutent des options d’interventions en temps réel à titre préventif, afin d’assurer la prévisibilité des conflits et de faciliter les interventions visant à retourner, aplanir ou désamorcer les situations aigües de conflit, d’instabilité, de troubles ou de catastrophes.
Ainsi, cette première réunion a permis de présenter aux membres statutaires du COS, le mécanisme national d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires du Burkina Faso. Elle a aussi été l’occasion d’examiner les différents rapports produits par le Centre, et de communiquer des informations relatives au bilan à mi-parcours des activités au titre de l’année 2018, les difficultés rencontrées, et les perspectives du mécanisme d’alerte précoce au Burkina Faso.

Le représentant résidant de la CEDEAO au Burkina Faso, Mohamed Diakité, a indiqué que des orientations ont été données au management du Centre, pour améliorer les choses, et qu’un recadrage a été fait. « Il faut reconnaître qu’au Burkina Faso, le système fonctionne plutôt bien, par rapport aux autres pays de la sous-région. Nous pensons qu’à l’issue de cette réunion, le Centre va accroître sa performance et sa visibilité dans le pays », a déclaré M. Diakité.

Le représentant résidant de la CEDEAO espère qu’avec l’opérationnalisation des Centres nationaux d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires, les menaces qui pèsent sur nos Etats et sur notre région, pourront être appréhendées suffisamment tôt, afin que des réponses appropriées puissent être apportées. Ainsi, a-t-il conclu, nous finirons par obtenir une région de paix, plus favorable au développement.

A noter que cette rencontre a connu la participation de la vice-présidente de la CEDEAO Madame Finda Koroma. Elle a aussi relevé l’urgence d’agir ensemble et dans une démarche d’anticipation, à travers ces mécanismes innovants et efficaces d’alerte précoce, pour vaincre les périls divers qui menacent la stabilité des Etats membres de l’Organisation régionale.

DCI/PM