En décernant la plus haute distinction de notre pays à son homologue ivoirien à l’ouverture de la conférence au sommet du Traité d’amitié et de Coopération(TAC), le Président du Faso a voulu magnifier les efforts de son illustre hôte, dans le renforcement de la coopération entre le Burkina Faso et la République de Côte d’Ivoire. Le Chef de l’Etat burkinabè a salué la tenue des travaux de la 8ème conférence au Sommet, traduction de l’attachement des deux pays au renforcement continu des excellents liens de solidarité et d’amitié qu’ils entretiennent.

Roch Marc Christian a aussi apprécié à juste titre, les avancées enregistrées depuis la signature du TAC en 2008, tout en relevant des difficultés qui subsistent, appelant à des efforts supplémentaires. Outre les chantiers prioritaires du moment, une attention particulière dit-il, doit être accordée à d’autres défis de type nouveau. Roch Marc Christian Kaboré fait allusion au terrorisme, un défi majeur et global dont le Burkina Faso, et les pays du G5 Sahel paient un lourd tribut. « Cette situation a un impact négatif sur nos économies et la cohésion sociale, entravant ainsi nos efforts de construction nationale. C’est pourquoi, il me plait de saluer l’initiative d’Accra, qui engage le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo dans une coopération active avec le G5 Sahel dans la lutte contre le terrorisme », a-t-il précisé.

« Je voudrais vous dire toute ma gratitude pour la haute distinction que vous venez de me conférer. C’est au nom du peuple ivoirien que je la reçois. Tous les Ivoiriens vous disent merci et disent leur fraternité au peuple burkinabè », tels ont été les mots de reconnaissance d’Alassane OUATTARA à Roch Marc Christian KABORE. Le Président Ivoirien satisfait du chemin parcouru par les deux Etats dans différents projets intégrateurs et de développement, note cependant des lenteurs voire le non démarrage par endroits. Il s’agit de la réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou-Kaya et son prolongement jusqu’à Tambao et au Niger, la matérialisation de la frontière et le projet relatif à la gestion des ex-occupants du Mont Péko. A cela s’ajoute la lutte contre l’orpaillage clandestin qui nécessite selon lui, des efforts coordonnés. « Je note avec satisfaction que l’ordre du jour de notre rencontre privilégie toutes les questions liées à la sécurité de nos Etats et à la migration, conditions préalables à la bonne exécution de nos projets communs », a déclaré Alassane Ouattara.

DCI/PM