Grand oral du Premier Ministre: La bonne gouvernance, une des priorités du Gouvernement Dabiré.
La lutte contre l’insécurité sous toutes ses formes, la question de la justice, la cohésion sociale, l’économie, la bonne gouvernance, ont constitué, entre autres, la substance de l’entretien entre le Premier Ministre, Christophe Joseph Marie DABIRE.
Se prononçant sur la question de la bonne gouvernance, le chef du Gouvernement a reconnu que des efforts ont été faits dans divers domaine.
C’est le cas par exemple de l’organisation tous azimuts des ateliers en dehors de Ouagadougou qui ne respectaient pas la règlementation en vigueur.
Le citoyen lambda a l’impression que le Gouvernement lui-même ne donnait pas le bon exemple dans le domaine de la réduction du train de vie de l’Etat, s’interroge le journaliste. La réponse du Premier Ministre a été, on ne peut plus clair. « C’est vrai qu’à ma prise de fonction, j’avais annoncé un séminaire gouvernemental dans les deux semaines qui suivaient sur la réduction du train de vie de l’Etat, mais très vite, nous nous sommes rendu compte, que la question de la remise à plat du système de rémunération et celle de la réduction du train de vie de l’Etat sont intimement liées »
C’est pourquoi, a entendre le chef du Gouvernement, une approche qui prend en compte les deux préoccupations est engagée pour des solutions structurelles.
Revenant plus spécifiquement sur la mise à plat du système de rémunération des agents public de l’Etat, il a indiqué que toutes les rémunérations sont sur la table et qu’il appartiendra à la conférence de trancher.
Et comme bonne gouvernance est aussi liée à la lutte contre la corruption, Christophe Joseph Marie Dabiré a donné des éclairages sur les contrôles effectués par l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption dans sa quête d’une gouvernance vertueuse. C’est ainsi que les dossiers de détournement de tous ordres envoyés à la justice par l’Autorité nationale de lutte contre la corruption, (ARCE-LC), relèvent plus de la responsabilité du Gouvernement mais de l’appareil judiciaire.
Quant à la polémique relative à l’importation du charbon fin, en l’absence d’un rapport d’enquête concluant pour les deux parties, une expertise internationale est souhaitée du côté du gouvernement. Qu’à cela ne tienne, le dossier est entre les mains de la justice et si au terme du processus, le ministre en charge des mines a une quelconque responsabilité dans cette affaire, j’en tirerai toutes les conséquences a-t-il conclu.
DCI/PM